NATACHA NATACHA
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Discographie

Simplement…

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Paroles : Sabine Canton sauf 2 et 7 Natacha Barduzzi et 12  Sabine Canton/Natacha Barduzzi
Musique : Natacha Barduzzi

L’EQUIPE

Piano : Yves Laplane
Accordéon : Candice Lefêvre
Flûte : Frédéric Laplane
Chœurs : Fanny Germain – Olivier Roubeaud – Claire Bernardot – Florine Acquisto – Marine Leclerc – Julien Vecchioli-Barduzzi
Studio : José Assa – Remy Chaillan

UNE RENCONTRE

Un jour mon chemin a croisé Sabine Canton et ses mots.
Est née alors la folle aventure qu’a été ce 1er album solo.
Yves Laplane nous a rejoint pour travailler sur les arrangements et l’enregistrement, et j’ai invité de jeunes musiciens et chanteurs.
Sabine depuis nous a quitté mais je ne cesserai jamais de lui être reconnaissante de m’avoir accompagné en textes sur ces musiques qui me tenaient tant à cœur.
On peut dire que nous vivons des tranches de vie et celle de « Simplement » se voulait douce et en toute intimité.
Merci Sabine…

Paroles


SOLEIL

Savoir me ressourcer dans mon intimité
Des jours qui me condamnent à ne plus être femme
Savoir me rabaisser dans l’immensité
Des jours où tu me damnes dans tes feux dans ta flamme
Les nuits je me réveille, je suis mal et je tourne
Tout autour de ma tête
Oh soleil, tourne, tourne

Soleil, soleil tout en toi m’interpelle
Soleil, soleil par delà les hivers
Ta couleur m’émerveille, ta chaleur m’ensorcelle
Soleil, toi l’ami qui sommeille
Soleil sur ma vie, tu veilles…

Tu sais me dérouter, tu peux tout gâcher
Je t’en prie pense à nous, ces moments entre nous
On ne peut discuter, tu voudrais tout garder
Ne prend pas pour otage notre fils, mon mirage
Les nuits je le regarde, petit ange il m’inspire
Que les dieux me le gardent
O soleil brille, brille

Soleil Soleil je garde l’espoir que tu viennes à moi
Ta couleur m’émerveille, ta chaleur m’ensorcelle
Soleil, toi l’ami qui sommeille
Soleil sur ma vie, tu veilles…

MA VIE LE CABARET

Moi ma vie c’est le Cabaret
J’suis ici pour gagner du blé
Bosser avec Lisa, je n’vis que pour ça
Elle est si douce si gentille
Je craque quand je la vois

Trouver une mélodie cordes enlacées en harmonie
Des accords à corps chauds et aux sonorités jazzy
Savourer nos fous-rires sucrées sincères même dans le pire
Se suspendre au point d’orgue dans un soupir

Moi mes nuits servent à éclairer
Mon piano jauni et sa voix feutrée
Elle fait de moi un chat quand elle sourit
Nos cache-cache incessants cachent un amour qui vit

Trouver une mélodie cordes enlacées en harmonie
Des accords à corps chauds et aux sonorités jazzy
Savourer nos fous-rires sucrées sincères même dans le pire
Se suspendre au point d’orgue dans un soupir

JE N’ VEUX PAS M’ REVEILLER

Si fort, si fort…
On comptait les étoiles sur fond de carte postale
Assis dos contre dos, on cherchait l’idéal
Celle qui nous mènerait vers l’amour c’est fatale
Qui nous guiderait vers un monde idéal
On avait le vertige des amants qui s’unissent
C’était surtout magique, fallait pas qu’ça finisse

Je t’ai senti si fort sur mes mains sur ma peau
C’était tout un décor, c’était bon c’était beau
Je n’veux pas m’réveiller, je les tiendrai fermés
Que mes yeux se souviennent, que mes rêves te retiennent
Je n’veux pas m’réveiller non, sans toi à mes côtés.

Si fort, si fort…
Tout en moi s’est troublé, la carte postale déchirée
Mes moments si légers m’ont élevé m’ont secoué
Je sentais que je glissais vers la réalité
J’éprouvais la sensation d’un amour non consommé
Je ne voulais pas abandonner l’espoir
Les étoiles ne pouvaient me laisser choir

Une nuit comme les autres où le hasard est commode
Une voix pas comme les autres où le temps s’accommode
Me parla des étoiles qui pourraient nous mener
Entre songe et réalité, je n’veux pas m’réveiller

Je t’ai senti si fort sur mes mains sur ma peau
C’était tout un décor, c’était bon c’était beau
Je n’veux pas m’réveiller, je les tiendrai fermés
Que mes yeux se souviennent, que mes rêves te retiennent
Je n’veux pas m’réveiller non, sans toi à mes côtés.
Je n’veux pas m’réveiller sans toi, sans toi

SIMPLEMEMENT TE L’ECRIRE

Tu peux tout entendre
Même me surprendre
Tout écouter sans jamais parler
Les heures passent sans importance
Elles soulagent mes souffrances
Tu peux m’accorder me donner
Tes gestes d’amitié.
Tu participes à mes fous-rires
Que tu incites quand tout chavire.
Tu sais être là, près de moi
Quand un être me manque, s’en va
Loin de mon cœur
On parle de mes erreurs
Que tu sais si bien effacer
Avec ces gestes d’amitié.

Tu pourrais tout comprendre
Comme ces gens qui inspirent
En passant par les méandres
Ou par les soupirs
Des phrases inachevées
Des phrases colorées
Où les mots s’entremêlent
Pour ces être que l’on aime.
Je ne pourrais te dédire
Encore moins te maudire
Je ne pourrais te le dire
Simplement te l’écrire.

Ce que tu peux par dessus tout
C’est partager, conjuguer tout
Tous les temps comme un présent
Ces verbes que tu défends
Tu partageais, tu partages, tu partageras
Tu me donnais, je reçois.

Tu pourrais tout comprendre
Comme ces gens qui inspirent
En passant par les méandres
Ou par les soupirs
Des phrases inachevées
Des phrases colorées
Où les mots s’entremêlent
Pour ces être que l’on aime.
Je ne pourrais te dédire
Encore moins te maudire
Je ne pourrais te le dire
Simplement te l’écrire
Simplement te l’écrire

QU’IMPORTE

Qu’importe d’attendre si un jour ou l’autre tu soulages mes souffrances
Qu’importe de comprendre si toi aussi tu penses que c’est plus qu’une romance
J’ai mal, mal d’aimer
C’est peut-être normal mais j’ai tout épuisé
Mes jours et mes nuits se confondent
De tes mots de ta voix je m’inonde
J’ai mal, mal d’aimer pour moi c’est vital
je me sens désabusée
C’est un mal qui me ronge, qui émiette mes songes
Je voudrais te le dire mais j’ai peur, peur du pire

Qu’importe d’attendre si un jour ou l’autre tu soulages mes souffrances
Qu’importe de comprendre si toi aussi tu penses que c’est plus qu’une romance
Je marche à contre-sens, un sens immoral
Je doute je t’offense
Mes conduites ont pris un sens unique
Je n’écoute que ta musique
Ta photo sur le piano inspire mes adagios
Accélère mon tempo
Comme un oiseau blessé, j’ai du mal à voler
Je voudrais tant et tant mais j’ai peur de t’avouer

Qu’importe d’attendre si un jour ou l’autre tu soulages mes souffrances
Qu’importe de comprendre si toi aussi tu penses que c’est plus qu’une romance

Qu’importe d’attendre si un jour ou l’autre tu soulages mes souffrances
Qu’importe de comprendre si toi aussi tu penses que c’est plus qu’une romance
J’ai mal, mal d’aimer, c’est peut-être normal mais j’ai tout épuisé
Mes jours et mes nuits se confondent
De tes mots de ta voix je m’inonde
J’ai mal, mal d’aimer, pour moi c’est vital je me sens désabusée
C’est un mal qui me ronge, qui émiette mes songes
Je voudrais te le dire mais j’ai peur…
Qu’importe d’attendre si un jour ou l’autre tu soulages mes souffrances
Qu’importe de comprendre si toi aussi tu penses que c’est plus qu’une romance
Qu’importe

LA RESSEMBLANCE

Cette ressemblance qui rassemble
Comme un aimant, une espérance
Cette force du passé que l’on n’a pu évitée.
Cette ressemblance qui nous rassemble
Comme un aimant, une espérance
Cette force tranquille qui nous fragilise.

C’était très tard
C’était ces soirs
Où la solitude par habitude
Vous donne ses attitudes.
Je m’étais dit, j’avais juré
Mais ce hasard m’a désarmée
Près de toi je me suis laissée aller
Sur le piano mes mains se sont attardées. J’ai senti…

C’était très tard
C’était ces soirs
Où les rencontres vous laissent des traces
J’ai reçu tes mots comme une dédicace.
Tes regards m’ont tout avoué
Tes sourires m’ont tout suggéré
Toute la nuit nous a accompagnés
Le petit matin nous a rappelés. J’ai senti…

C’était un jour
C’était ces jours
Où la magie de ces nuits agitées
Vous abandonne souvent sans pitié.
Mais un matin devant un café
A demi-mots on s’est raconté
Une partie de nos vies qui unit
Cette force tranquille, à nos vies. J’ai senti…

Cette ressemblance qui nous rassemble
Comme un aimant, une espérance
Cette ressemblance qui nous rassemble
Cette force tranquille
Qui me fragilise

L’HYMNE A TES SENS

Je te ferai entendre des murmures
Qui te plongeront vers des nuits obscures.
Je te chuchoterai des mots si doux
Les glisserai dans tes rêves les plus fous.
Je t’enivrerai de tous ces parfums
De ces odeurs de miel et de cumin
Tu sentiras l’essence de mon désir
Emanée de mes mots pour tes plaisirs.

Je dédie cet hymne à tes sens
Sans fausse pudeur ni vraie indécence
Je veux réveiller ce qui en toi
Mettra mon corps tout en émoi.

Je me ferai féline devant tes yeux
Juste pur les voir briller de mille feux
Je ne te montrerai pas l’essentiel
Mais tes yeux chercheront mon naturel
J’envelopperai de velours mes mains
Je cacherai ma bouche derrière du satin
Et je descendrai le long de ton corps
Pour le sentir frémir de tendres remords

Et lorsque je verrai tes yeux briller
Lorsque tu supplieras les reins cambrés
Je me donnerai à toi toute la nuit pour rassasier ta faim tes folies.

Je dédie cet hymne à tes sens
Sans fausse pudeur ni vraie indécence
Je veux réveiller ce qui en toi
Mettra mon corps tout en émoi.

PLEINE LUNE

Pleine lune
Tu consumes
La folie de tes nuits
Nos rêves
Nous donner le savoir
Nous donner, nous donner le pouvoir
D’illuminer les yeux empressés
De nos enfants
Un court instant

Seulement ces nuit-là
Seulement ces nuits où
On a tout à coup
Une excuse, un mea-culpa
On se dit qu’après tout
C’est la pleine lune
Et pour nous
Elle est importune
Seulement ces nuits-là

Tu es l’excuse
De nos folies
Tu es l’angoisse
De nos nuits
Soit la muse, notre égérie
Elève-nous
Plus doux, plus haut
Réinvente là-haut
Et si tu dois
Apparaître tous les mois
On s’accrochera à toi

Seulement ces nuit-là
Seulement ces nuits où
On a tout à coup
Une excuse, un mea-culpa
On se dit qu’après tout
C’est la pleine lune
Et pour nous
Elle est importune
Seulement ces nuits-là

TOI

Tout en moi se déchire
Tout en moi te transpire
Comme un linceul de neige
Qui étouffe mes peines.
Je crie toutes mas angoisses
Pour un mot, une trace.
Ce que tu me dirais
Tu ne l’as pas exprimé.
Si je parle c’est de toi
Des moments avec toi
Si j’écris c’est pour toi
Car mon encre c’est toi.
Je vis d’après toi
Mes pensées sont pour toi
Si je ris c’est pour toi
Pour ne pas perdre espoir.

On fait l’amour avec des mots
On fait l’amour avec nos voix
On pourrait même, mais ça sonne faux
On devrait même, rien qu’une fois.
On fait l’amour avec nos yeux
On fait l’amour avec nos sens
On pourrait même, c’est pas un jeu
On devrait unir nos silences.

Tous tes mots je les analyse
Aide-moi je m’enlise
Dans ces sables mouvants
Je t’en prie, sors m’en.
Je pourrais faire des bêtises
Je m’accroche, je persiste.
Je n’veux pas c’est trop triste
Pour nous je résiste.
Si je mens c’est pour toi
Pour ce lien bien à toi
Si je m’éloigne de toi
Je suis seule et j’ai froid.
Si j’avance vers toi
Promets-moi une fois
Si je n’aime que toi
Tu m’aimeras pour moi.

Attente d’une image, attendre pourquoi pas
J’attendrai tes messages, j’écouterai ta voix

On fait l’amour avec des mots
On fait l’amour avec nos voix
On pourrait même, mais ça sonne faux
On devrait même, rien qu’une fois.
On fait l’amour avec nos yeux
On fait l’amour avec nos sens
On pourrait même, c’est pas un jeu
On devrait unir nos silences une fois.

LA DECISION

La décision que l’on voulait prendre à deux,
Décision qui ne tourment pas les amoureux
Indécis dans les tempêtes qu’un amour blesse.
Au-delà des questions que l’on se pose
Nos hivers ne sauraient être plus moroses.
Indécis, si tu restes, il n’y a plus de tendresse.
La décision soulagerait mes désirs, mes envies de partir.
Elle assombrirait mes tendres souvenirs,
Mes illusions sans ternir.

J’ai peur du téléphone
De ta voix qui résonne
J’ai peur de me montrer
Dans nos pubs, nos cafés
J’ai peur de mes sentiments
Je souffre aussi mais pourtant.
J’ai peur de tes regards
Qui me feraient revenir
J’ai peur de tes hasards
Rencontrés, ne pas fuir
J’ai peur de tes promesses
De ton blues, ton ivresse.

Je n’veux, je n’peux plus
Voir défiler ma vie
Je n’veux, je n’peux plus
Comme un film au ralenti

J’ai peur de tes maladresses
Qui donnaient un air tendresse
J’ai peur de tes sourires
Qui me faisaient rougir
J’ai peur de te relire
Ce qui faisait frémir.
J’ai peur de t’effleurer
C’était si bon toucher
J’ai peur de ma décision
Mais ma peur a ses raisons

Une décision que je n’voudrais pas regretter
Pour que les remords ne soient pas le poids de mes années.

HARMONIE

Harmonie du désir
Harmonie des soupirs
Sans se le dire, on évite le pire.
Absence d’ennui
Naissances d’envies
Un regard suffit et le feu ressurgit.
Harmonie de nos corps
Souvent corps à corps
Un geste effleure ta peau qui demeure
Un instant sous mes doigts
Cachée sous nos draps
Complices de nos nuits
Subtils et tendres abris

Mais rassure-toi, enveloppe-moi
Que jamais ne cessent toutes ces nuits d’ivresse
Exorcise-moi, surtout n’attends pas
Que l’amour nous blesse sous toutes nos caresses

Harmonie de nos feux
Harmonie de nos jeux
Sensuels et fougueux, ils défient tous les dieux.
Sur les braises ardentes
De nos nuits indécentes
Où nos corps lentement renaissent de leurs cendres.
Harmonie de nos âmes
Pas de vague à l’âme
Spirituelles essences de nos nuits en transe,
Où les démons et anges
Font des rencontres étranges
Pour que nos jours et nos nuits se ressourcent à l’infini

Mais rassure-toi, enveloppe-moi
Que jamais ne cessent toutes ces nuits d’ivresse
Exorcise-moi, surtout n’attends pas
Que l’amour nous blesse sous toutes nos caresses

JULIEN

Perdue dans mes pensées,
Je suis un peu pressée
Les lumières défilent,
Elles m’éblouissent.
Je vais retrouver ma chaleur,
Mélange d’odeurs et de couleurs.
Je rentrerai si tard,
J’enlèverai tous ces fards
Pour venir t ‘embrasser,
Mon petit-être, mon bien-aimé.
Puis installée sur mon canapé
En toute sérénité,
Je choisirai un disque,
Une mélodie nostalgique,
Pour retrouver cette force tranquille.
Je fermerai les yeux
Pour l’approcher un peu,
Les fermerai plus fort
Pour la sentir encore.
Je croquerai du chocolat,
Mes pensées s’en iront vers toi.
Je m’évaderai vers un conte de fée
Puis je m’endormirai.
Je me lève ce matin,
Enfin je suis bien
Je laisse entrer le soleil
C’est l’heure Julien.